Dans l'accomplissement de ses missions et de ses activités, l'association ANEJ, L'Association Nationale des Échanges entre Jeunes, interagit quotidiennement avec un grand nombre de jeunes. Lors de ces échanges, ils ont exprimé leur souhait et leur ambition de se former spécifiquement pour aider les personnes dépendantes, dans l'objectif de devenir des auxiliaires de vie sociale. Pour répondre à cette demande et combler leurs attentes, l'association a choisi d'organiser une formation spécifiquement conçue pour les aides à domicile. L'objectif de cette initiative est d'offrir à ces jeunes l'opportunité d'acquérir des compétences essentielles et de s'engager dans une carrière importante.

Le projet vise à former des Auxiliaires de Vie Sociale (AVS) afin d'intervenir au domicile des personnes malades, âgées ou handicapées pour répondre à un état de fragilité et de dépendance, en vue de leur maintien à domicile, de la préservation et/ou de la restauration de leur autonomie.

Le programme s'adresse aux hommes et aux femmes âgés de 20 à 60 ans, remplissant les critères suivants : être en bonne santé, avoir le sens du travail en équipe, de l'organisation, une capacité d'adaptation et, surtout, faire preuve d'humanité. Aucun diplôme n'est requis.

Ce projet pilote s'inscrit dans une démarche publique avec pour objectif l'obtention d'un agrément des tutelles, notamment du Ministère de la Solidarité.

La durée de la formation prévue est de huit mois, comprenant des cours théoriques et pratiques, afin de préparer des auxiliaires de vie sociale compétents et qualifiés pour assister des personnes dépendantes souffrant de diverses pathologies.

Chaque candidat devra présenter une lettre de motivation et sera reçu par un jury de sélection composé de professionnels du secteur socio-sanitaire pour un entretien de trente minutes. Au cours de cet entretien, le candidat sera évalué sur ses motivations et ses qualités humaines.

Plusieurs candidats préfèrent une formation de deux mois plutôt qu'une formation de huit mois pour diverses raisons. D'abord, la formation ne menant pas à un diplôme officiel, certains estiment qu'il n'est pas indispensable d'y consacrer une durée prolongée. Une formation plus brève leur permettrait d'acquérir rapidement les compétences fondamentales et de les appliquer sans trop attendre. Ensuite, une formation de huit mois représente un engagement important, tant sur le plan personnel que professionnel. Beaucoup de candidats ont des obligations familiales ou professionnelles et ne peuvent se permettre de s'absenter pendant une longue période.

Compte tenu des conditions actuelles, l'association a décidé, pour le moment, de lancer un programme d'initiation de deux mois aux premiers gestes du métier d'auxiliaire de vie sociale, bien que cette durée soit insuffisante, en attendant des avancées sur la question du diplôme.

Au terme de la formation, chaque participant ayant obtenu son attestation fera partie du projet en tant que témoin et intervenant auprès de ses futurs pairs pour contribuer à la création d'une identité professionnelle.

La formation se déroulera sur une période de deux mois, alternant modules théoriques et stages pratiques. Un suivi des futurs professionnels est prévu sous forme de formations continues et de supervisions mensuelles afin de les soutenir dans leur mission.

Parallèlement, ce projet vise à créer une structure d'aide à domicile afin d'assurer aux personnes dépendantes des services ménagers et une aide personnalisée. Cette structure proposera des prestations d'auxiliaires de vie sociale couvrant les activités ordinaires et les actes essentiels de la vie quotidienne, à l'exclusion des soins médicaux qui relèvent des services de soins infirmiers à domicile.

La structure assurera le recrutement et la gestion administrative des auxiliaires de vie sociale tout en garantissant un service de qualité conformément aux normes d'hygiène et de sécurité en vigueur.

Inclusion socio-économique des réfugiés

Dans le cadre du partenariat établi en 2023 entre l'Association Nationale pour l'Échange entre Jeunes et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, le projet intitulé "Protection et assistance des réfugiés urbains en Algérie" vise à améliorer l'accès des jeunes réfugiés et demandeurs d'asile à l'apprentissage et à la formation professionnelle.

La mise en œuvre de ce projet repose principalement sur l'identification et l'accompagnement des réfugiés urbains dans leur formation professionnelle et sur le renforcement des capacités des jeunes qualifiés souhaitant lancer leurs propres micro-entreprises. Les activités du projet sont les suivantes :

1. Identifier, orienter et faciliter l'inscription des réfugiés et demandeurs d'asile à des formations techniques et professionnelles dans les instituts publics et privés, assurer leur suivi et leur apporter un appui matériel (transport, etc.).
2. Faciliter l'accès aux cours en ligne à travers la plateforme "Coursera for Refugees" et d'autres portails gratuits offrant des formations en business, informatique, langues, développement personnel, etc.
3. Identifier et appuyer les activités génératrices de revenus/projets de micro-crédit pour les réfugiés formés en leur fournissant des services financiers et des kits de démarrage, ainsi qu'un suivi pendant les trois premiers mois.
4. Conduire des activités de sensibilisation communautaire sur la formation et le développement d'initiatives de subsistance pour renforcer l'auto-suffisance et la résilience.
5. Organiser des formations et des sensibilisations sur les soft skills, le développement personnel et l'entrepreneuriat.

Résultats atteints :

• 320 réfugiés intéressés par la formation professionnelle identifiés.
• 120 bénéficiaires ont suivi une formation qualifiante dans des instituts publics et privés.
• 45 réfugiés ont bénéficié d'une aide au démarrage d'une activité génératrice de revenus.