Partenariat autour de l’approche intégrée de l’AEA.

Dans le cadre des initiatives de développement durable, deux grandes organisations allemandes de coopération internationale, la GIZ et DVV International, s’associent pour un projet novateur alliant éducation des adultes et gestion de l’environnement au Mali. Cette collaboration marque une étape clé pour le renforcement des communautés locales dans les régions de Koulikoro et de Dioïla.

Ce partenariat fécond est basé sur des résultats probants enregistrés sur plusieurs années.

En effet, entre 2015 et 2022, DVV International a mis en œuvre le projet « Centres d’innovation verts », avec des résultats convaincants qui ont renforcé la confiance de la GIZ. À travers le programme d’appui au sous-secteur de l’irrigation de proximité (PASSIP), la GIZ renouvelle son engagement en confiant à DVV International une mission essentielle : la gestion environnementale et la formation professionnelle dans deux bassins versants des régions ciblées.

Cette nouvelle phase du partenariat repose sur plusieurs volets. Il s’agit d’abord de l’aménagement et de la gestion durable de deux bassins versants. Il y a ensuite la création de six cercles REFLECT et la formation de 180 adultes qui sont principalement des jeunes et des bras valides. Cette formation concerne les domaines de l’alphabétisation et des services environnementaux. Il faut noter enfin cette innovation communautaire qui consiste à mettre en place un noyau de prestataires locaux formés dans le but d’offrir des services environnementaux de qualité et à long terme.

L’approche éducative adoptée par DVV International, qui est au cœur de cette initiative, offre aux communautés locales les compétences nécessaires pour mener à bien des activités liées à la préservation de l’environnement tout en générant des revenus. Ce projet innovant se distingue par un double impact, en l’occurrence son approche inclusive et ses bénéfices multiples.

Du point de vue du renforcement de la cohésion sociale, le projet favorise la collaboration entre populations sédentaires et déplacées. Il contribue ainsi à un « vivre ensemble » harmonieux grâce au développement des activités communes comme l’alphabétisation, la formation professionnelle et les services environnementaux.

Dans le cadre d’un développement communautaire harmonieux, le projet encourage une dynamique partenariale qui implique l’administration publique, les collectivités locales, les services techniques, les agences de développement régional et les populations pour une gestion partagée et durable des ressources.

En combinant ainsi la protection de l’environnement, l’éducation et l’autonomisation des communautés, ce partenariat offre assurément un modèle inspirant pour d’autres régions. Il démontre qu’une synergie bien coordonnée entre organisations internationales, autorités locales et populations est à même de produire des résultats durables et bénéfiques pour la collectivité.

Ce projet est un exemple concret de développement inclusif et durable. En capitalisant sur les succès de cette initiative qui est à valoriser, le Mali pourrait ouvrir la voie à d’autres projets similaires à travers le pays, voire au-delà de ses frontières.

Débuté en novembre dernier, le projet a été présenté aux différentes parties prenantes à savoir l’Agence de Développement Régional de Koulikoro, les Gouvernorats de Koulikoro et Dioila, le Conseil Régional et les services techniques du Génie Rural, des Eaux et Forêts, Agriculture, etc dans les deux régions d’intervention du projet. A la suite de ces missions, une commission ADHOC a été mise en place dans chacune des deux régions pour la sélection des bassins versants qui sera soumis à la validation après la mission de reconnaissance des sites retenus.